Journée internationale du souvenir trans

Mis à jour le 17.11.25

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Chaque année, le 20 novembre, la Journée internationale du souvenir trans (Transgender Day of Remembrance – TDOR) rappelle l’ampleur des violences transphobes dans le monde. Elle rend hommage aux personnes trans disparues, assassinées ou poussées au suicide en raison de la transphobie.

A l’approche du 20 novembre, près de 250 décès ont déjà été recensés pour l'année 2025 à travers le monde. Une réalité dramatique qui s’inscrit dans une tendance durable : selon une enquête de l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA) publiée en 2023, 64 % des personnes transgenres vivant en France déclarent avoir subi une discrimination liée à leur identité de genre au cours des 12 derniers mois.

Une journée née de la lutte contre les violences

Face à cette réalité dramatique et persistante, la Journée du Souvenir Trans répond à une nécessité de lutte et de mémoire. Créée en 1999 aux Etats-Unis, elle est devenue un rendez-vous international de mémoire, mais aussi de revendications. Alors que des centaines de personnes trans sont tuées chaque année, de nombreuses violences et discriminations demeurent invisibilisées, faute de reconnaissance légale de la transphobie dans de nombreux pays.

La transphobie ne se limite pas aux meurtres ou agressions physiques. Elle prend aussi la forme d’exclusions du système scolaire, de l’emploi, de l’accès au logement, de la santé ou encore de l’exercice de la citoyenneté. Les difficultés persistantes pour obtenir un changement d’état civil simple, accessible et respectueux de la vie privée, illustrent la nécessité et l’urgence de progrès concrets.

Des initiatives partout en France

À l’occasion du 20 novembre, de nombreuses villes organisent des rassemblements, ateliers, veillées ou conférences. Pour cette édition, des initiatives sont déjà annoncées à Clermont-Ferrand, Carcassonne, Grenoble, Paris, Strasbourg, et d’autres territoires devraient s’y ajouter.

La FSU-SNUipp appelle à rejoindre ces initiatives pour faire entendre la voix des disparu·es et réaffirmer la nécessité de combattre la transphobie.